L'argent clé du (dé-)bonheur ?
Quelle est la place de l'argent dans la conduite de ma vie ?
Qui décide entre moi et l'argent ?
Dans quelle mesure est-ce l'argent qui guide mes choix ?
Mes choix alimentaires sont-ils guidés par les prix ?
Le choix de mon (mes) partenaire(s) amoureux, de mes amis est-il soumis au tamis de l'argent dont ils disposent ?
Mes choix vestimentaires sont-ils guidés par les prix ?
Mes relations avec mes parents sont-elles tenues par l'héritage potentiel ? Et cette vieille tante que je ménage alors que jeme sens si loin d'elle, est-ce pour ménager mon héritage ?
Et le choix de ceci ou cela...
Attention pas de réponse hâtive...
En premier réflexe, les réponses à ces questions, réponses défensives, auraient tendance à être « NON ».
L'invitation ici est d'explorer au fond de moi ce qui me motive vraiment.
Il s'agit de faire preuve d'une grande honnêteté, indépendante du pouvoir de l'argent sur ma vie, car que je sois dans l'abondance ou la pauvreté, l'argent est une énergie qui agit sur chacun.
Pas si évident de prendre ce recul, voici un jeu délicat. Pour y parvenir, je propose d'imaginer que :
-
soit d'imaginer que l'argent n'a plus cours et que tous mes désirs sont accessibles sans prix. Si aucun prix n'existait et que je puisse accéder à tout : quels seraient mes choix ? Cela suppose qu'il en est de même pour chacun de nous et que d'avoir une plus grosse voiture que mon voisin ou une robe de marque ne me valorise plus. Quels seraient alors mes choix ? Quelle qualité de vie choisirais-je ?
-
soit je dispose de 10 millions d'Euros et que je puisse acheter ce que je veux sans diminuer cette somme (ce matelas sécurisant) ? C'est à dire, j'ai toujours assez à ma disposition. Quels sont alors mes choix ?
Dans les cas, je vous invite à accueillir la potentielle phase transitoire de compensation des frustrations. Tel une personne qui a subi des pénuries alimentaires pendant des années et qui se retrouve face à l'abondance qu'offre nos magasins et restaurants, il y a fort à parier qu'elle choisirait bien plus qu'elle ne pourrait manger par peur de manquer à nouveau. Or à part une magnifique indigestion (et même vomir ce qui lui semblait si merveilleux) elle n'en tirerait pas grand bénéfice.
Donc au-delà de cette première phase potentiellement « gloutonne », je vous invite à accéder à vous-même. Cela signifie consommer ce qui me convient, une fois que la notion de frustration ou de manque a disparu de votre réalité. Ciao les peurs ! Plus besoin de me comparer, de me valoriser ou de me dévaloriser.
Quels sont alors mes choix ?
Je vous invite à revisiter les questions du début d'article : mon alimentation, mes relations, les vêtements, mon lieu de vie... et mon métier (boulanger, balayeur, PDG d'une multinationale, sur un pied d'égalité).
Au fait, souvenons-nous que nous arrivons nus dans la vie et que nous repartirons sans nos biens matériels (même si notre cercueil a des poignées en or massif, cet or ne rachètera pas notre vie).
Le matériel, le confort, l'énergie de l'argent ne sont que des moyens à notre disposition pour traverser cette vie.
Alors, quelle trace ai-je envie de laisser ? Quelle sera mon œuvre de vie ?
Ma voiture, ma maison, mon argent accumulé, ou l'amour que j'ai transmis à mes proches ?
Illuminer la vie des autres avec le pain que je façonne si je suis boulanger, la chaussée nettoyée avec enthousiasme si je suis balayeur, motiver mes équipes en les aidant à avoir du plaisir à travailler si je suis manager ?
Bref que mon activité ait du sens pour moi, que j'ai plaisir à l'exercer et que cela éclaire ainsi ceux que je rencontre.
Alors qui décide de ma vie ? Moi ou l'argent ?
Si je suis honnête avec moi l'argent n'est qu'un moyen pour réaliser mes rêves ou pire une excuse pour ne pas faire ce que je veux.
Pour info, la plupart des gens actuellement les plus riche du monde étaient plus démunis que nous il y a moins de quarante ans !
Que ma vie ait du sens est essentiel à ma joie de vivre, à mon bonheur.
Ma valeur financière, mon capital, mes signes extérieurs ne rachèteront pas l'absence de sens.
L'argent peut m'offrir des plaisirs éphémères mais mes besoins seront sans cesse plus importants pour une satisfaction équivalente : phénomène de l'accoutumance qui appelle une augmentation des doses. C'est alors l'escalade.
Quand la perte de sens s'incruste dans notre vie, la dégringolade se traduit souvent par une maladie physique ou psychique. Signal d'alarme de notre corps pour appeler la cohérence dans notre vie : être soi, tout simplement ! Sans avoir à paraître être quelqu'un d'autre.
L'argent n'est ni bon, ni mauvais, ce n'est qu'une énergie dont nous disposons pour habiter cette vie avec + ou – de confort et des projets + ou – grands.
Que je cherche à prouver ma valeur par des dépenses dispendieuses ou à me dénigrer en optant pour ce qui est médiocre, c'est que ma relation à l'argent m'éloigne de moi.
De tout coeur avec vous : pour reconnaître votre vraie valeur et choisir le meilleur de votre vie
BoB
Avez-vous déjà mis un commentaire sur mon blog ?
C'est possible et désormais facile. Votre partage d'espérience est le bienvenu
L'essence même du blog, repose sur ses lecteurs. A vous d'oser écrire...